Éditions Beya

  • Editions Beya
  • volume n°27
  • 16 x 23
  • 234 pages
  • ISBN : 978-2-930729-12-1
  • couverture cartonnée cousue
  • parution : novembre 2019

Albert le Grand

LA BIBLE MARIALE

Introduction, traduction et notes de Stéphane Feye

ebook9,99 €
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Cet ouvrage d’Albert le Grand se présente comme un commentaire verset par verset du texte biblique de l'Ancien et le Nouveau Testaments, expliquant que celui-ci ne nous parle que d’une seule chose, c'est-à-dire, de la Vierge Marie.

Né dans le sud de l’Allemagne vers 1200 Albert le Grand, appelé « le Docteur universel », est une des figures les plus originales, les plus savantes et les plus prolixes d’ Europe.

Saint Albert s’intéresse au grec, à l’arabe, à l’alchimie, à la magie, à la zoologie, à l’astrologie, etc. Mais il se nourrit aussi d’ Empédocle, de Platon, et des auteurs latins. Nous verrons qu'il cite Ovide dans notre traité. Il se passionne, bien sûr, pour Denys l'Aréopagite.

Il fut évêque de Ratisbone. Il meurt en 1280 à l'âge de 87 ans.


Présentation au lecteur ...................... 7
Saint Albert le Grand ........................ 9
À propos du texte et de la traduction ....... 11
Le Livre de la Genèse ....................... 17
Le Livre de l’ Exode ........................ 27
Le Livre du Lévitique ....................... 31
Le Livre des Nombres ........................ 33
Le Livre du Deutéronome ..................... 37
Le Livre de Josué ........................... 41
Le Livre des Juges .......................... 45
Le Livre de Ruth ............................ 49
Premier Livre des Rois (I Samuel) ........... 53
Deuxième Livre des Rois (II Samuel) ......... 57
Troisième Livre des Rois (I Rois) ........... 59
Quatrième Livre des Rois (II Rois) .......... 65
Le Livre de Tobie ........................... 67
Le Livre de Judith .......................... 69
Le Livre d’ Esther .......................... 75
Le Livre de Job ............................. 79
Paraboles de Salomon (Livre des Proverbes) .. 85
Le Livre de l’ Ecclésiaste .................. 93
Le Cantique des cantiques ................... 97
Le Livre de la Sagesse ...................... 111
Le Livre de l’ Ecclésiastique ............... 113
Le Prophète Isaïe ........................... 125
Le Livre de Jérémie ......................... 135
Les Lamentations du Prophète Jérémie ........ 141
Le Prophète Ézéchiel ........................ 143
Le Prophète Daniel .......................... 149
Le Prophète Osée ............................ 153
Le Prophète Joël ............................ 155
Le Prophète Jonas ........................... 157
Le Prophète Michée .......................... 159
Le Prophète Zacharie ........................ 161
Évangile selon Matthieu ..................... 163
Évangile selon Marc ......................... 175
Évangile selon Luc .......................... 177
Évangile selon Jean ......................... 197
Le Livre de l’ Apocalypse ................... 205
Index des noms propres et communs ........... 219
Index des citations bibliques ............... 225

 

La Nouvelle Bibliothèque d'Assurbanipal

11 juillet 2022.

Marie : "Reine du Ciel", "Pierre aux sept yeux", "Beauté de la justice", dans un traité médiéval d'Albert le Grand

 

D’abord, avant d’entrer dans la matière de cet ouvrage, proposé par les éditions Beya, évoquons le lien entre le nom de l’auteur et le livre, entre Albert le Grand et La Bible mariale (Biblia mariana). Que le lien soit avéré, ou infirmé, cela ne concerne, en vérité, que le cercle assez réduit de la communauté académique et notamment le segment spécialisé dans la critique littéraire. Il semblerait, selon les travaux de l’érudition moderne, que le grand théologien et savant allemand, Albertus Magnus, ne soit pas l’auteur de ce traité de mariologie. Mais cela ne constitue nullement une raison pour ne pas lire La Bible mariale. Le traducteur de cette édition en langue française, le latiniste Stéphane Feye, s’en explique dans la conclusion de sa note introductive sur Albert : « La critique moderne lui aurait retiré récemment la paternité de notre traité. Peu nous chaut, car s’il s’appelait Homère, l’admiration que, nous l’espérons, partagera avec nous le lecteur, n’en diminuerait pas moins. En effet, comme disait Ambroise, toute parole vraie, quel qu’en soit l’auteur, est dite par le Saint-Esprit. »

Par ailleurs, il faut savoir qu’au Moyen Age, des œuvres philosophiques et théologiques de premières importances circulaient soit de façon anonyme, pour éviter la censure des puissants (comme le Periphyseon de l’Irlandais Jean Scot Érigène), soit de façon pseudonyme. Dans ce dernier cas, un auteur (ou une communauté de rédacteurs) va voiler son identité personnelle et se placer sous le patronage moral d’une autorité, d’une référence. Bien évidemment, on peut légitimement penser que le choix de telle ou telle référence par un auteur correspond à une profonde « affinité élective », pour utiliser cette belle formule de l'alchimie médiévale qui se frayera un chemin jusqu’au romantisme. Par-delà la question académique de l’attribution, pourquoi ne pas poser l’hypothèse que La Bible mariale est telle une cathédrale littéraire, et comme les constructions religieuses du Moyen Age, le nom de l’architecte, les noms des bâtisseurs restaient voilés, car tout se faisait pour la gloire de Dieu.

Le plus important est donc l’oeuvre en elle-même. Son auteur ne nous propose pas un commentaire « classique » et « complet » de la Bible, à l’instar d’une exégèse linéaire, ligne par ligne, chapitre par chapitre et livre par livre. Albert le Grand nous invite à l’accompagner dans une exploration du corpus biblique en ayant à l’esprit une seule Idée, un seul Idéal, celui de repérer, dans les textes sacrés, les traces de la présence de Marie, de la Vierge porteuse du Verbe. Il s’agit donc d’une interprétation (notamment pour l’Ancien Testament) et d’une explicitation (pour le Nouveau Testament). On peut aisément constater que notre auteur utilise les quatre voies de lecture propres à la tradition médiévale : littérale, allégorique-symbolique, morale-existentielle, et anagogique.La rencontre, la découverte de Marie est donc le Fil d’Ariane de cette œuvre. De la Genèse à l’Apocalypse, plus de 600 versets sont lus comme des exemples probants de la présence mariale. Il ressort de cela une fantastique titulature mariale, dans laquelle, finalement, Marie est identifiée, rapportée, reliée à tout ce qui a du sens dans la Création, à toutes les concrétudes, à toutes les expressions sensibles (du minéral, du végétal, de l’animal), pour peu qu’ils témoignent de la souveraineté divine.

Dans une approche comparatiste, Marie pourrait incarner, dans le contexte du christianisme (en particulier celui du Moyen Age) la figure cosmique de l’Âme, dans le Timée de Platon. L’immense sage grec nous dépeint l’Âme comme une sorte de liant universel, un Personnage à l’échelle de l’univers dont la fonction est celle de la reliance, de l’interdépendance, de l’unus mundus. Cette Âme fait que notre réalité n’est pas un chaos mais un cosmos (avec cette touche de beauté que porte le terme grec). La Bible mariale parle de Marie comme d’un « miroir sans tache », « miroir de la bonté de Dieu » (p. 111). D’ailleurs, elle est la Sagesse elle-même. Or, la Sagesse, la Sophia, était l’un des noms de l’Âme du monde. Quelques théologiens visionnaires de la Russie orthodoxe écriront de belles pages sur cette Sophia. En tout cas, notre Albert rapporte : « De même, c'est elle qui oint Dieu et l'homme, qui atteint d'une extrémité celle des miséricordes de Dieu à l'autre extrémité, celle des misères de l'homme pécheur. La sagesse atteint avec force d'une extrémité à l'autre, etc. » (p. 111) Marie assume bien sa fonction de médiatrice universelle.

Notre auteur voyage dans le corpus biblique afin de mettre en relief, en autres choses, les événements du passé annonciateurs des événements de la vie de Marie. Et là, sa théologie mariale devient poème allégorique vecteur d’un « sens hiéroglyphique » (selon une heureuse formule de A.-J. Pernety). Je ne prendrai qu’un seul exemple. Dans le Livre de la Genèse, au chapitre VI, comparaison est faite entre l’entrée de Noé dans l’arche salvatrice et la conception virginale de Marie, l’arche étant symbole de l’utérus de la femme (pp. 19-20)...

Il y aurait tant à dire sur les « trouvailles » de l’auteur albertinien, sur les audaces imaginatives, sur la beauté de telle ou telle analogie. Chaque fragment commenté peut être une occasion d’éveil ou de raffermissement de la conscience croyante. Pour ma part, une ligne de pensée m’a particulièrement intéressé, celle qui fait de Marie une figure par excellence de la Justice. Dans Le Cantique des Cantiques, « La Maîtresse des Anges » est présentée en rapport avec le Roi Salomon, et son « Temple de la Paix », là où « la justice et la paix se sont embrassées » (p. 97). Plus loin, le chapitre consacré au Livre de la Sagesse commence par cet incipit : « Aimez la justice, vous qui jugez la terre » (p. 111). Et justement, Marie apparaît, dans le Livre de l’Ecclésiaste comme une « mère honorée qui nourrit son fils affamé, qui donne à boire à l’assoiffé, qui exalte celui qui a été vivifié, qui comble celui qui est vide, qui amasse un trésor de grâce et de gloire sur l'indigent, qui glorifie d’un nom éternel celui qu'il aime » (p. 113). Elle est « la lumière de justice. » (p. 114), et dans le Livre de Jérémie, Marie devient « beauté de la justice » (p. 139). A bien des égards, la lecture proposée de l’Evangile, au moment du Discours de Jésus sur la Montagne, avec ces Dix illuminations, illustrent le point culminant de cette théologie de la justice qui se métamorphose elle-même. En effet, la justice, au fur et à mesure que les Illuminations se manifestent, devient non plus seulement une exigence sociale et morale - de charité, de partage et de pauvreté -, mais un horizon de libération de l’âme, dans un processus de nature alchimique. Emmanuel d’Hooghvorst avait bien vu, dans son Fil de Pénélope, cette dynamique vivifiante, notamment la neuvième Illumination : « Le neuvième degré (de la pauvreté du Christ) consiste à tout donner, son âme et son propre corps auxquels est unie la divinité, de les donner au prochain en nourriture de l’âme, sous un aspect étranger (sub specie aliena, c’est le mystère eucharistique, nourriture exotérique et mystique, nourriture de l’esprit et de l’âme). » [Stéphane Feye, pour le même passage, donne la traduction suivante : « Le neuvième degré est de tout donner, son âme et son propre corps, même la déité qui leur est unie, de les donner au prochain en nourriture de l'âme, sous une espèce autre. C'est le degré le plus de la plus haute pauvreté dans la voie. » (p. 168)]

A mille lieues d’une mariolâtrie faite de bigoterie et de bondieuserie, cet ouvrage d’Albert le Grand nous introduit, dans une belle langue poétique, à la vie de l’âme de la bienheureuse Vierge Marie.

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NOUVELLE REVUE THÉOLOGIQUE

La Bible mariale, introd. et notes de Stéphane Feye

ALBERT LE GRAND

Storia del pensiero - reviewer : Marie-David WEILL. NRT 143-2 (2021)

 

Plus de 600 versets bibliques interprétés par le « Docteur universel » dans la lumière du mystère de la Vierge Marie, l’élue, la comblée de grâces ! Non pas, certes, que Marie prenne la place du Christ, du Verbe dont les Écritures sont le corps. Mais elle est celle en qui la lumière du Christ est parfaitement accueillie et reflétée. Marie est la Femme que Dieu associe, autant qu’il est possible à une créature, à l’accomplissement de son dessein rédempteur. Dès lors, si toute l’Écriture parle du Christ, elle parle aussi de Marie, de celle qui, dans sa liberté restaurée et dans sa foi sans défaillance, dit le oui plénier que Dieu reçoit pour mieux se donner.

Ainsi le croyant saura-t-il, guidé par le pas assuré de son guide médiéval, reconnaître la figure de Marie, non seulement esquissée à travers l’histoire sainte et les personnages bibliques, mais aussi et surtout à travers les images et symboles foisonnants de la Parole de Dieu : à qui regarde Marie avec l’amour même du Père pour elle, tout parle d’elle dans les Écritures, comme le chante Stéphane Feye, le traducteur, dans sa présentation audacieuse de l’ouvrage : « Marie est un bassin, une montagne, un ciel, une ville, une guerrière, une cruche, une mer, une verge, une chaleur, une toison, une impératrice, une tour, un coffret, une lune, un sucre, et surtout : la plus belle des femmes ! » (p. 8).

On pourra lire cette Bible mariale de la première à la dernière page, telle de longues litanies à la Vierge, ou encore s’arrêter à tel ou tel livre biblique ou verset, au gré de ses inspirations ou préférences, en se laissant guider par le précieux index des références bibliques et des noms propres et communs donné en fin de volume.

M.-D.W.

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Présentation de l’ouvrage : ALBERT LE GRAND, La Bible Mariale, dans la Revue L’Initiation, n° I de l’année 2020, p. 198.

 

Les chercheurs assidus de la Vérité Une seront heureux d’apprendre la parution, pour la première fois en français, d’un incontournable chef d’œuvre d’Albert le Grand [1] : la Bible Mariale.

Ce petit traité se présente comme un commentaire verset par  verset du texte biblique (Ancien et Nouveau Testaments), montrant que celui-ci ne nous parle que d’une seule chose… de la Vierge Marie. « Tiré par les cheveux ! », pensera-t-on si l’on n’envisage la Mère des croyants que du point de vue historique. Mais si l’on s’intéresse au sens profond du mystère marial, et à ce qu’il signifie réellement, on comprendra tout l’intérêt de l’ouvrage.

Quelle est donc cette Vierge Marie, modèle du vrai chrétien ? Qui est cette merveilleuse princesse dont nous parlerait la Bible du premier verset de la Genèse au dernier de l’Apocalypse ? Et nous ajouterions : « ainsi que les Écritures saintes et sages de toutes les nations », car le mystère marial peut se produire en tout temps et en tout lieu.

Comme l’annonce le traducteur dans sa préface, ce mystère est celui de la Gnose, et il est actuel ! Il est provoqué par la visite de l’ange Gabriel qui peut seul convertir notre « EVA pécheresse » en un « AVE puissant » (p. 7), à savoir en une Vierge Marie toute pure que l’Esprit-Saint fécondera ensuite. Alors germera en l’homme visité la véritable Connaissance, la Science de Dieu, source de toute Révélation, et que l’Église semble avoir oubliée aujourd’hui.

C’est de ce mystère que parle toute l’Écriture, à mots couverts, et Albert le Grand nous aide à en démêler l’écheveau en pointant plus de 600 versets bibliques « ajustés exactement au corps de Marie » (p. 8). Nous ne donnerons que quelques exemples. Lorsque Dieu dit : « que la lumière soit ! » (Genèse I, 2), cela reviendrait à dire : que Marie soit engendrée (p. 17) ; l’arche de Noé, c’est aussi la Vierge Marie (p. 19) ; Sarah, c’est la Vierge Marie (p. 22) ; l’arche d’alliance, c’est toujours la Vierge Marie (p. 34) ... De même, dans le Nouveau Testament, l’étoile des rois mages (p. 165), la maison édifiée sur le roc de la parabole de Jésus (p. 172) ou encore la barque dans laquelle celui-ci s’était endormi (p. 175) en sont autant d’images. Pour reprendre la synthèse proposée par le traducteur, elle se trouve décrite comme « un bassin, une montagne, un ciel, une ville, une guerrière, une cruche, une mer, une verge, une chaleur, une toison, une impératrice, une tour, un coffret, une lune, un sucre, et surtout : la plus belle des femmes ! » (p. 8).

Ainsi, le lecteur savourera cet ouvrage comme une longue litanie à sa Mère, à celle à laquelle il espère être rendu semblable en pureté et en humilité. Ému par cette poésie, par ce Verbe si puissant, il ne pourra qu’être reconnaissant envers ce précieux guide l’éclairant dans sa recherche de l’unité des Écritures.

 Car cette unité n’est-elle pas au cœur de toutes nos recherches ? N’est-ce pas elle-même qui fait la valeur et l’intérêt des Livres sages ? N’y a-t-il pas lieu, encore aujourd’hui, de tenter d’actualiser ce mystère ? Comme l’écrivait Louis Cattiaux dans le Message Retrouvé : « Les saintes Écritures sont au complet depuis leur commencement, et chaque nouveau livre révélé ne fait que les confirmer sans rien ajouter et sans rien retrancher au mystère de l’esprit incarné qui fait leur fondement sacré »[2]

Or, seule la Vierge Marie est suffisamment pure pour permettre à cet esprit de s’incarner. C’est elle que nous devons appeler de tous nos vœux. Puisse-t-elle encore en notre siècle être la source de nombreuses révélations !

Mentionnons finalement que le présent ouvrage est très agréable à employer, tant par la clarté de sa typographie facilitant la lecture de ce texte parfois alambiqué d’Albert le Grand, que par la présence d’un index des références bibliques et des noms propres et communs, qui le rend consultable très aisément.

[1]  Il n’est pas impossible qu’il s’agisse en réalité du pseudo-Albert le Grand, mais comme le montre le traducteur (p. 10), cela ne retire rien à la qualité de son ouvrage et a finalement peu d’importance.

[2] Louis CATTIAUX, Le Message Retrouvé, ou l’horloge de la nuit et du jour de Dieu, Paris, Denoël, 1956, livre XX, verset 2.

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La Recherche Astrologique, Automne 2019.

 

La Bible mariale. Albert le Grand. Beya (editionsbeya.com). 234 pages. 2019. 39,00€.

Docteur de l’Église, maître de saint Thomas d’Aquin, Albert le Grand (vers 1200-1280) est une sommité de l’Église catholique. Les astrologues lui doivent une fière chandelle. Dans son Speculum astrologiae, dont on s’efforce de lui retirer la paternité, il prend catégoriquement parti en faveur de notre art. Le présent texte est une relecture de plus de 600 passages bibliques à la lumière du mystère de Marie. Voyons deux exemples. Dans le premier récit de la création, « la terre était déserte et vide… le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. Et Dieu dit : ‘’Que la lumière soit !’’, et la lumière fut », Comment ne pas faire le rapprochement avec Marie, vierge, qui conçoit l’enfant par ce même souffle divin ? De façon analogue, l’étoile qui guide les mages de l’évangile de Matthieu est associée à Marie, qui guide les hommes jusqu’à leur destination divine. Ne jugeons pas ces rapprochements à l’aune de l’analyse critique actuelle ; ce sont des associations d’idées qui ont pour but de susciter une expérience, de produire cet éclair qu’est l’expérience gnostique orthodoxe.

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