Cette section est consacrée à l'ésotérisme du Siècle d'Or Espagnol.

Si les Éditions Beya se penche en particulier sur ce siècle d'Or, c'est parce que Charles d'Hooghvorst, qui a résidé en Espagne de nombreuses années, en est devenu un spécialiste, ainsi que d'autres chercheurs, sous son influence.

Aucun amant de la littérature castillane n'ignorera que bon nombre d'auteurs du Siècle d'Or proposent deux niveaux de lecture, un premier niveau superficiel, « plus léger, plus rafraîchissant » et un autre plus intérieur et plus profond, « lourdement mûri et médité ». Le premier s'adresse à tout le monde, au commun des mortels, le deuxième est réservé à quelques-uns.

Les grands maîtres du Siècle d'Or ne parlent pas ouvertement de l'ésotérisme, ils ne font que le suggérer de façon habile et discrète afin que le lecteur et subtil chercheur puisse le comprendre ; dans leurs textes, ils semblent imiter le grand cabaliste de Gérone Ramban, qui à la fin d'une explication ajoutait toujours : Et l'intelligent comprendra !  Il s'agit d'approfondir certains aspects de la tradition espagnole afin, comme l'affirme Góngora, d'en saisir la vérité. Cette vérité est le seul objet d'étude de l'ésotérisme, le solide fondement qui a inspiré tous les grands poètes et artistes de tous les temps.